les annimaux malades de la peste analyse
Introduction : Jean de la fontaine fabuliste et moraliste du XVIIème siècle, a écrit deux recueils de fables qui sont divisés en livres. Le premier a été publié en 1668, c’est une dédicace au Dauphin et le deuxième en 1678. La fable prête à l’animal les qualités et les défauts de l’homme. Le monde animal crée par La Fontaine est la représentation de la société du 17ème siècle. Cela lui permet d’éviter la censure. Nous allons aujourd’hui en étudier une : les animaux malades de la peste écrite en 1678. Jean de la fontaine présente dans cette fable la justice au temps de louis 14. Nous nous poserons la question suivante : y-a-t-il une justice sociale au temps de louis 14 ? Dans un premier temps nous verrons la tragédie de la fable, dans un second temps l’ironie satirique puis, une parodie de justice.
I la tragédie de la fable :
1. Apparition du mal :
La peste n’est pas nommée tout de suite
Périphrase : répétition du mot mal (vers 1 et 2)
Champs lexicale de la tragédie qui est marqué par l’allitération en [r].
Allusion mythologique (hyperbolique) achéron = fleuve des enfers
La peste est nommée au vers 4 elle est personnifié par une majuscule.
Anadiplose : répétition du mot « tous » à la fin d’un hémistiche et à la fin du suivant. (vers 7)
Abondance de négation ce qui nous montre que la peste nie toute la vie.
La tourterelle ne roucoule plus cela montre qu’il n’y a plus d’amour.
Les animaux sauvages ne chassent plus = ils ne font plus ce qu’ils aiment.
« c’est une mourante vie » = oxymore qui vient souligner l’ennuie.
2. Le sacrifice de l’âne :
Le discourt de l’âne à un rythme régulier, cela nous montre l’honnêteté la franchise.
Le schéma du discourt est le même que le roi : faute sans excuses, cependant discourt précis. Atténuation « j’ai souvenance »
Le roi a commis cette faute par gourmandise, l’âne lui par faim = faute minime par rapport au roi
Tout de suite les autres animaux se jettent sur lui, ils font justice eux même
II