les avantages comparatifs
David Ricardo, économiste de la fin du XVIIIème siècle a mis en place une théorie pour accroître les richesses d’un pays grâce au commerce international.
D’origine Anglaise, il apprend le fonctionnement de la finance à la bourse de Londres avec son père. Après une rupture avec sa famille à cause de son mariage, il fuit et se met à son compte en tant qu’agent de change, jusqu’à 42 ans, âge où il est assez riche pour prendre sa retraite et se consacrer à la politique et à l’économie.
Une fois député, Ricardo mène plusieurs batailles, dont la défense du libre-échange (prôné par Adam Smith) et l’abrogation des Corn Laws (Textes de lois encadrant le commerce des céréales du Royaume-Uni avec l’étranger entre 1773 et 1815).
Ricardo écrit un ouvrage « Principes de l’économie et de l’impôts » en 1817 où il démontre la théorie déjà évoquée par Robert Torrens en 1815 qui consiste à la nécessité du capitalisme de recourir au commerce international (facilité par le libre-échange).
Sa théorie est qu’un pays doit se spécialiser dans la production d’un bien où il est le plus productif, et de participer au commerce internationale pour accroitre ses richesses.
Cette théorie est donc développée par Ricardo, qui explique que le système économique de tous les pays doit permettre la libre circulation des biens et des services, c’est le libre-échange.
Chaque pays doit se spécialiser dans la production du bien où il est le meilleur ou la production du bien où il est le moins mauvais, c'est-à-dire où son temps de travail est moindre et sa quantité produite est grande donc où il est le plus productif par rapport aux autres pays. Un pays peut avoir un avantage absolu (théorie d’Adam Smith) sur plusieurs productions, mais il doit se spécialiser dans la production où il a le meilleur ratio, et laisser l’autre pays se spécialiser dans le domaine où l’écart de productivité est le moins grand,