1) La thèse défendue par Fénélon est résumée à la fin de cet extrait de texte. L48 a la fin. Dans cet extrait des Aventures de Télémaque, l’écrivain fait l’éloge en faveur du roi pacifique : « Il retranche le faste, la mollesse, et tous les arts qui ne servent qu’à flatter les vices. » Le roi conquérant est en infériorité face au roi pacifique comme nous le montre les propos de Fénélon. Il favorise l’élection d’un roi pacifique plutôt qu’un roi conquérant. Il voit le roi conquérant comme un homme qui « semble né pour détruire, pour ravager, pour renverser le monde, et non pour rendre un peuple heureux par un sage gouvernement » En effet, de la ligne 1 à la ligne 8, Fénélon fait une description très négative vis-à-vis du roi conquérant. Il affirme qu’il n’a pas sa place pour gouverner un peuple et qu’au lieu de travailler pour la paix, celui-ci sèmerait le désordre et la confusion dans le pays. A l’opposé, Fénélon voit le roi pacifique comme un roi bon qui « a toutes les qualités nécessaires pour mettre son peuple en sûreté contre ses ennemis. » De la ligne 8 à la ligne 48, l’écrivain fait des louanges un peu trop excessives en faveur du roi pacifique. Cette thèse est placé en fin de texte pour résumer tous les propos énoncés par Fénélon. L’écrivain commence sa thèse par « je conclus donc ».

2)Télémaque fait apparaitre les étapes de son argumentation grâce à plusieurs tournures.

3)De la ligne 36 à la ligne 48, il y a plusieurs articulations de la démonstration.

4) Pour défendre sa thèse, l’auteur peut faire appel à différents types de raisonnement. Dans les lignes 9 à 13, le type de raisonnement qui est mis en œuvre est un raisonnement concessif. En effet, Fénélon commence à accorder de l’intérêt à la personne qu’est le roi conquérant et s’oppose à sa thèse de départ. Cependant, à la ligne 13, l’écrivain revient sur son point de vue qui est que le roi pacifique serait bien meilleur au pouvoir que le roi conquérant. La conjonction de