Les avncées techniques
C’est depuis très récemment qu’il ne reste qu’une seule espèce d’hommes sur la terre, pour certains c’est la preuve que nous sommes les plus forts et donc les seuls à avoir survécu. Ce processus est finalisé (Pierre Teilhard de Chardin) pour d’autres, c’est de la chance. L’homme n’est ni le but ni un accident de l’évolution.
Avant J.Monnod et « Le hasard et la nécessité », la théorie synthétique de l’évolution n’était pas très soutenue dans notre pays. Hasard et nécessité : l’évolution ce n’est pas que du hasard, pas n’importe quoi n’importe quand, ni nécessité préalable… Il y a entre les deux quelque chose qui explique, c’est la sélection naturelle, ce sont des contraintes et des contingences. A partir de ces contraintes, se développe une autre variabilité. L’homme n’est qu’un instant improbable de l’histoire de la vie ! Plutôt que de s’intéresser aux causes on ferait mieux de s’intéresser aux contraintes. L’évolution n’a ni but, ni finalité. Parmi les tenants de l’ID, on trouve des physiciens et mathématiciens qui ne comprennent pas qu’il n’y a pas de lois dans l’évolution. Il n’y a pas de loi de l’évolution, ce sont des mécanismes qui se reproduisent : des limitations de ressources entraînent des mécanismes de sélection. On ne peut reproduire que les mécanismes pas les résultats. Il n’y a pas de loi au même titre qu’en physique, l’évolution donne un résultat ici et maintenant !
Pour l’hominisation cela n’a jamais été présenté comme théorique, c’est un concept philosophique (voir Encyclopaedia Universalis, 1960). L’homme et l’animal… L’animal en biologie n’a pas la même définition que l’animal en philosophie. En philosophie, l’animal a une définition privative par rapport à l’homme : l’animal n’a pas, par rapport à l’homme. Dans nos cultures : tout ce qui est mauvais vient de l’animalité et ou ce qui est bon vient de la culture, attention aux catégories de