I) Les biais cognitifs

Un biais cognitif est une distorsion que subit une information qui entre ou qui sort du système cognitif. On parle alors de routine cognitive (décision, perception, raisonnement, jugement) amenant un changement systématique (automatique) de réponse par rapport à une réponse attendue ou considérée comme correcte. Cela entraîne donc l’apparition de réaction aberrante comme des jugements erronés ou encore des décisions illogiques, etc.

Des études sont alors réalisées dans différents secteurs comme la gestion des ressources humaines ou encore la victimologie afin d’expliquer ces comportements inadapté des personnes considérés comme rationnel (consommateurs, vendeurs ou groupe sociaux). Tout cela servirai à prévoir ou utiliser ce phénomène dans divers domaine tel que la publicité par exemple.

Il faut savoir que l’étude sur les biais cognitifs est principalement effectuée par des psychologues, des économistes, des sociologues car ce phénomène est très présent dans les domaines éducatifs, publicitaires, scientifiques mais aussi judiciaires.

Afin d’illustrer l’importance d’étudier ce phénomène sur les biais cognitifs, j’ai décidé de prendre un exemple concret sur les conséquences de ce phénomène. Cet exemple parle de l’étude poussée qu’a faite Daniel Kahneman (lauréat du prix de la banque de Suèdeen sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel) et dans laquelle il montre les conséquences des biais cognitifs dans le monde financier. En effet, il a été démontré que la majorité des anomalies de marché portant sur les prix et rendements, venaient de problèmes liés aux biais cognitifs. On parle alors de problèmes liés à la compréhension, à la mémoire mais encore aux habitudes mentales et émotionnelles (envie, peur, etc.). Par exemple, le phénomène de tendance boursière, qui se traduit par la hausse ou la baisse des cours boursiers peut s’expliquer en grande partie à des phénomènes de réaction liés aux biais cognitifs. Ces