Les camps de concentration
Pour dominer et éliminer tous les opposants, Hitler créa dès son arrivée au pouvoir, en 1933, des camps de concentration(Konzentrazionslager ou KZ). En février 1933, un décret supprime la protection constitutionnelle contre les arrestations arbitraires, ce qui permet à la police d'arrêter et d'interner n'importe quel citoyen dans un camp pour une durée indéterminée. En avril 1933 un décret légalise l'existence des camps de concentration en Allemagne.
Les opposants(aussi bien politiques que les Allemands anti-nazis : communistes, socialistes, religieux catholiques militants, protestants récalcitrants, Témoins de Jéhovah, Allemands sociaux-démocrates, homosexuels, criminels de droit commun, prostituées, syndicalistes, résistants, otages , victimes de rafles, délinquants, prisonniers de guerre, personnes souffrant d'un handicap physique ou mental, Juifs, Tsiganes), sont arrêtés par la Gestapo ou la police criminelle(Kripo) et envoyés en camp pour y être "rééduqués".
Les camps dépendent des SS(Schutzstaffel: unités de protection) et de leur chef Heinrich Himmel. Ils y font régner une discipline brutale.
En 1939, de nombreux déportés arrivent des pays occupés. Puis durant la Seconde Guerre Mondiale de nouveaux camps sont construits et les anciens camps sont agrandis. Le 3 septembre 1941, au camp d'Auschwitz-Birkenau, en Pologne, 4 chambres à gaz souterraines pouvant chacune contenir plus de 1 000 personnes commencent à fonctionner. En 1942, les camps deviennent des camps de travaux forcés. Les détenus travaillent dans des unités de production industrielle, notamment dans les usines de l'I. G. Farben.
Les détenus sont rasés, portent un uniforme rayé et un insigne qui désigne leur "crime". Ils vivent dans des baraques non chauffées: les blocks, entourés de barbelés électrifiés et surveillés par des miradors. Ils travaillent 16 heures par jour et ne reçoivent comme nourriture qu'un bol de bouillon et un peu de pain.
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