Les charmes de la comedie
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Premièrement, le charme de la comédie, c’est surtout le rire, la sourire. La comédie fait rire en se moquant des vices de l’homme et de l’absurdité de ce qui l’entoure comme la société ou encore le monde dans lequel il vit. Le spectateur peut alors se libérer de ses angoisses en se sentant supérieur aux personnages avec leurs défauts. Ce qui nous fait rire est c’est aussi l’exagération, l’excès dans les situations, les mots, les gestes, ou les caractères : par exemple dans Le Bourgeois Gentilhomme de Molière, Cléonte s’est déguisé et utilise du faux turc avec Covielle (« Ossa binamen sadoc babally oracaf ouram »). Mais la comédie peut aussi rendre moins grave une situation plutôt tendu (comme dans l’extrait d’Antigone : la scène entre Antigone et le garde). Et puis la comédie nous aide toujours a monte le moral car elle cherche à voir la vie d’un regard optimiste, elle a toujours une fin joyeuse. Deuxièmement, la comédie est un miroir du monde. Dans la comédie les personnages sont très proches de la réalité. Ce sont tous, plus ou moins, des personnages à qui l’on peut facilement s’identifier. Puisque la comédie met au grand jour les vices et défaut de la société, elle nous indique aussi comment, ou quoi, changer. En effet, dans l’extrait La Critique de L’Ecole des femmes , nous apprenons que dans la comédie, l’auteur doit peindre des hommes d’après nature, de facon que ses portraits ressemblent et qu’on puisse reconnaître les gens de notre siècle. Par exemple, dans l’extrait Le Bourgeois Gentilhomme , Molière dénonce le « snobisme » des bourgeois se prenant pour des nobles. « Le devoir de la comédie étant de corriger les hommes en les divertissant, j'ai cru que, dans l'emploi où je me trouve, je n'avais rien de mieux à faire que d'attaquer par des peintures ridicules les vices de mon siècle..." écrit Molière dans le premier placet pour Tartuffe. Ainsi il a voulu instruire en plaisant, en faisant rire. M. Jourdain sera donc un personnage ridicule. C'est un