« Ici commence le court bonheur de ma vie ;
Ici viennent les paisibles mais rapides moments qui m’ont donné le droit de dire que j’ai vécu. »
Jean-Jacques ROUSSEAU

Je ne sais pas si vous le savez mais Jean-Jacques ROUSSEAU à séjourné durant six étés consécutifs non loin de chez nous, auprès de Madame de Warens. Comme son nom l’indique, la Maison des Charmettes se situe dans le vallon des Charmettes, à moins de cinq minutes de Chambéry. Ce lieu est une clé pour comprendre le philosophe, l’écrivain.

Aujourd’hui, dans l’entrée de la maison, on trouve la chaise à porteurs qu’il utilisait pour se déplacer. Dans la salle à manger, à droite de l’entrée, on remarque un mobilier assez simple ; une table, une commode et son portrait, qui, à en croire son emplacement, il aimait regarder en dînant. On remarque aussi que pour donner l’illusion de la réalité, on a peint un « trompe-l’œil » représentant une porte. Rousseau aimait la musique. Il avait donc un salon de musique juste à coté de la salle à manger, dans lequel il prenait plaisir à jouer et chanter. On y trouve un piano forte, une méridienne, un grand miroir, de simples chaises et toujours quelques portraits de lui-même ou encore de Madame de Warens. Sa chambre se trouvait à l’étage. Elle est petite mais très agréable, avec dans une alcôve un lit, une table, un miroir et un bureau qui lui permettait d’entreposer ses ouvrages en cours. Les murs étaient décoré de papiers peints fleuris fabriqués par morceaux que l’on collait bout à bout. Dans cette chambre il a écrit de nombreux livres comme « Confessions » où il décrit d’ailleurs cette maison d’été comme un lieu « où commence le court bonheur de sa vie » .
En regardant par la fenêtre nous avons une vue sur son jardin où il herborisait. A coté de sa chambre, on trouve une grande pièce qui était la chambre de Madame de Warens. On y voit un lit à baldaquin et une belle bibliothèque qui nous montre l’importance des livres pour Rousseau.

Alors