Les Cons Quences Du Bizutage
1er document :
Bizutage à l'EDHEC ? Un étudiant grièvement blessé accuse
Dans la nuit du 18 octobre dernier, Stéphane (prénom d'emprunt) est tombé du 2e étage d'une maison rue de Valmy à Lille. Il a trois vertèbres et une cheville cassées. Il aurait, selon ses parents, été forcé à boire, agenouillé et pantalon baissé.
Une enquête a été réalisée par le groupe d'appui judiciaire de Lille et confiée au parquet qui a annoncé qu'une information judiciaire allait être ouverte. La famille a saisi le comité national de lutte contre le bizutage, qui, au vu des déclarations des parents et de la victime est persuadé qu'il y a bel et bien eu bizutage.
Il a d'ailleurs lui-même saisi le ministère de l'Enseignement supérieur. "Je suis sans voix... Je ne sais pas comment dire... Nous sommes en contact régulier avec la maman de Stéphane... Ça vient dans un contexte avec plusieurs cas en France et c'est insupportable. Ce gamin de 20 ans, ne pourra pas reprendre ses études avant février ou mars. Il est très abîmé...Qu'est-ce qui se passe dans la têtes de ces jeunes ? On a loupé quelque chose dans leur éducation ?", s'interroge Françoise Mougin, secrétaire générale du comité national de lutte contre le bizutage.
Pantalons baissés et bouteilles scotchées aux poignets
Les témoignages de Stéphane, les déclarations de ses parents, et celles du président de la Course-Croisière Edhec, (qui n'était pas sur les lieux) cités par La Voix du Nord dans son édition du mercredi 6 novembre, confirmeraient en effet qu'il y a bien eu bizutage : pantalons baissés, incitation à boire et bouteilles scotchées aux poignets pour les nouveaux arrivants dans l'association de l'école. " Ils étaient forcés sous peine de tatane (petite claque derrière la tête), déclarent les parents dans le quotidien régional. Ils étaient en situation de fragilité face à des 2e année qui ont un pouvoir psychologique et de pression (...) Notre fils est passé à deux doigts de la