Introduction :

Après de longues années de dirigisme étatique consistant à imposer par voie législative et réglementaire l’essentiel des règles relatives aux relations de travail, et ne laissent aux partenaires sociaux qu’une part d’initiative. Un tel système est devenu pour le moins inadapté aux réalités économiques, et en décalage avec les aspirations sociales, dans un temps où l’on sentait le besoin d’un système puissant, représentatif et bien structuré, ce qui explique le choix des partenaires de fixer eux-mêmes les règle du jeu social, et cela à travers les pactes sociaux qu’on a convenu à nommer les conventions collectives de travail, puis qu’en dépit de toute difficulté la politique contractuelle reste l’une des bases sur lesquelles repose nos rapports sociaux.

En effet même si la formation de groupements professionnels a engendré chez les employeurs et les salariés deux accords de puissance antagonistes, l’accord et la collaboration entre ces groupes peuvent se réaliser.

La collaboration est parfois spontanée. Elle se manifeste par la conclusion de conventions collectives du travail qui constitue l’aspect le plus important de la collaboration.

Par ailleurs, la réunion des salariés au sein de leurs organisation professionnelles (les syndicats) les conduit à rechercher une certaine égalité des situations économiques et sociales des individus compte tenu des échelles de valeurs définies en fonction de la hiérarchie. Seul un accord conclu par des représentants de salariés et d’employeurs d’une même profession permet d’établir d’une façon générale les droits et les obligations des parties : la convention collective est un accord de cette nature.

La convention collective est un accord relatif aux conditions de travail conclu entre, d’une part, une ou plusieurs organisations syndicales de travailleurs et d’autre part, une ou plusieurs associations d’employeurs ou un ou plusieurs employeurs pris