Les correspondances, charles baudelaire
Le poème « Correspondances », composé par Charles Baudelaire, écrivains français du XIXe siècle, est un sonnet en alexandrins, aux rimes embrassées. Ce poème est situé au tout début de la première section du recueil de poèmes Les Fleurs du mal publié en 1857, et introduit la conception baudelairienne des symboles en présentant le concept des correspondances. Les Correspondances désignent les rapports entre le monde matériel et le monde spirituel. Ce poème est considéré comme un art poétique, appelé plus tard ; le Symbolisme.
Nous nous demanderons en quoi ce poème peut-il être considéré comme un art poétique ?
Il est donc logique de voir les relations entre l’homme et la nature, lieu sacré et symbolique et ensuite la conception du langage poétique qui constituent deux éléments essentiels de ce courant artistique.
La correspondance peut être définie de plusieurs manières ; un rapport de conformité, de symétrie, de concordance, d’harmonie, ou comme un échange de lettres.
Baudelaire part donc d’une expérience sensorielle olfactive peu exploitée par les poètes qui se montrent en général plus séduits par les formes, les couleurs ou les sons.
Le caractère sacré et symbolique de la nature est mis en évidence dès le premier vers par une métaphore qui met en relation la nature avec un temple : « La nature est un temple où de vivants piliers … » Ce procédé revient à comparer notre environnement à l’aspect sacré, divin de la nature.
Cette métaphore est dite filée dans le premier quatrain puisque les arbres sont ensuite présentés comme de vivants piliers. Les arbres peuvent être assimilés à une passerelle entre le monde matériel qui détient les racines vers un monde spirituel, vers l’au delà avec le tronc qui s’élève vers le ciel.
La nature est donc bien présente et même personnifié par la marque du « N » majuscule, mais aussi en la dotant de la parole au vers 2, visant à rendre la nature encore plus