Les crises se suivent et ne se ressemblent pas.
Les crises économiques, boursières ou financières ne se reproduisent jamais à l’identique, quand bien même la mondialisation des échanges accroît l’interdépendance des pays.

Croissance fordiste : permanence de l’inflation : conflits de distribution du revenu, plein-emploi.
Parallèlement, le marché intérieur apparaît comme trop étroit et suscite un effort d’exportation des firmes, simultané dans la plupart des pays. Le grippage de la croissance des Trente Glorieuses suscite alors une remise en cause de la relative complémentarité des régulations nationales.
De ce fait la crise prend une forme radicalement différente de la crise de 1929 : elle se manifeste par un emballement inflationniste, une entrée progressive dans une phase de ralentissement qui se marque dans la montée tendancielle du chômage. Autant d’évolutions qui sont aux antipodes de la brutale dépression et déflation de l’entre-deux guerre. En ce sens : succès des réformes institutionnelles : ça ne se répète pas.
Différentiel d’inflation : remise en cause de BW, concurrence internationale : salaire= coût pesant sur la compétitivité, flexibilisation du contrat de travail, remise en cause du compromis salarial fordiste.
Lutte contre l’inflation
Multiplication des innovations financières qui, à partir des Etats-Unis, et de la GB vont se diffuser au reste du monde et progressivement éroder la distinction antérieure entre intermédiation bancaire et financement de marchés : mise à l’épreuve des modes de régulation les moins dominés par une logique de marché : d’où la succession de crises qui ne sont en rien la répétition de celles qui les précèdent puisque se transforme progressivement l’architecture institutionnelle héritée de l’après 2nd GM.

Les chocs pétroliers
La crise boursière de 1929 et celle de 1987 :
-crise du fordisme aggravée par le choc pétrolier : remise en cause des mécanismes qui étaient à l’origine de la croissance antérieure :