école de formation a l’action culturelle (efac)
2011-2012
LES DANSES URBAINES EN COTE D’IVOIRE DE 1980 A 2010
Anthropologie culturelle PRESENTE PAR : PROFESSEUR : Dr BAMBA SEKOU OURAGA MAX institut national supérieur des arts et de l’action culturelle 08 BP 49 abj. 08

INTRODUCTION :
Au commencement était la voix. Par sa présence, le ton est donné. Les mains et les pieds battent la mesure et le rythme naît. De ce rythme, l’adhésion provoquée par l’émotion va conduire à l’exécution de pas et de gestes harmoniques ; ainsi donc nous avons la danse. Il est donc impossible de parler de danse sans faire allusion à la musique qui lui est associée et vis versa.
Le travail d’étude et de recherche soumis à notre analyse, porte sur les danses urbaines qui ont égaillées nos cités, de 1980 à 2010 en Côte D’Ivoire.
Notre étude portera sur deux axes majeurs : nous verrons dans un premier temps les danses des indépendances à 1980, et dans un second volet de 1980 à 2010. I- DES INDEPENDANCES AUX ANNEES 1980
Influencés par les musiques afro-cubaines, rumba-congolaise et françaises, les pionniers de la musique ivoirienne vont faire leurs premières armes à l’aube des années 1960. En effet, à travers tout le pays, il eut des artistes comme ANGBAKOU Ludovic avec son orchestre le « Yapi Jazz » ; ANOUMA Brou Félix et son orchestre « Ivoiris Band ». Ce dernier, en plus d’avoir la particularité d’être bon à la guitare était aussi bon danseur avec le « Wami » dont lui seul en détenait le secret.
Abidjan ne fut pas en reste. La capitale vibrera au son de plusieurs grands orchestres. AMEDE Pierre « Le Dopé National » et son orchestre « Ivoiro Star » font partie des premiers à marquer les soirées inoubliables de la ville.
MAMADOU Doumbia, représentant la communauté malinké du nord, avec son orchestre