Les Differente Formes De Discourt
Sébastien Rodrigues
Rédaction de français
La nuit, notre seul moment de répis. Mais cette fois, le ciel était violé par les déflagrations incessantes des obus. Des corps déchiquetés et éviscérés, volent dans tout les sens. Je suis perdu, tout est flou. Le parapet est décimé, les barbelés coupés, on distingue au dessus de notre seul moyen de défense, une bosse de terre, la tranchée française et ses occupants. Derrière nous, on peut apercevoir un silo à blé en ruine qui avait été ravagé hier par un bombardement. Nous devons nous y réfugier et le protéger !
Voilà un quart d'heure que les explosions ont cessé ; J'en profite pour nettoyer mon fusil Mauser modèle 1898. Je le démonte parties par parties et le fait briller. Je pense à l’armement, notamment aux fusils et aux obus, ces armes si dévastatrices qui ont fait des milliers de mort durant cette guerre. Les fusils sont plutôt lourds et difficiles à magner. Leur atout majeur est la baillonette, cette petite lame bien acérée qui se dresse au niveau du canon. Nos obus étaient plus puissants que ceux des Français et, nos Shrapnel faisaient la différence. Cette explosion de petites boules de plombs terrassées nos ennemies.
Je remets la culasse nettoyée en place, je recharge mon fusil. Je suis prêt a passer les barbelés, éviter les balles des mitraillettes françaises et leur mortier.
Les bombardements ont reprit, notre escouade court vers le silo pour s'y réfugier. Une bonne dizaine ont déjà péris mais plus rien ne peut nous arrêter, nous sommes déterminé à survivre ! Le silo nous paraît de plus en plus loi, l'horizon se trouble, les oreilles sifflent mais, personne ne se plaint, personne ne s'arrête. Les français sont sur nos pas avec leur artillerie, elle bombarde tout ce qui bouge, pilonne les soldats. Le silo est proche, le général lance une fusée rouge pour demander un soutien de l'artillerie. L'artillerie est arrivée, on eu juste le temps de se réfugier et plus rien, plus aucun bruit, plus