Les dépenses publicitaires dans l’ensemble de l’économie
La presse est le principal support publicitaire. Elle représente (avec les petites annonces) près de la moitié des dépenses des annonceurs dans les médias. La télévision arrive en seconde position, avec près du tiers des dépenses. Les autres supports mobilisent des sommes plus faibles : l’affichage (13 %), la radio (7 %), et le cinéma (1 %). Sur ces différents supports, les dépenses publicitaires atteignent 11 milliards d’euros (72 milliards de francs) en 1999, soit 40 % du total.
Les secteurs qui investissent le plus dans les médias sont ceux de la distribution de l’alimentation et des transports (environ 1,4 milliard d’euros chacun, soit 9 milliards de francs) suivis par la parfumerie, les télécommunications et les banques
(près de un milliard d’euros chacun, soit 6 milliards de francs).
…hors médias
Les annonceurs ont dépensé 17 milliards d’euros en 1999 (111 milliards de francs) dans d’autres types de dépenses publicitaires. Principal poste, le marketing direct représente la moitié de ces dépenses hors médias, qu’il s’agisse de mailings, de prospectus, ou de marketing téléphonique. Les promotions arrivent en seconde position avec un quart des dépenses. Puis viennent la publicité évènementielle avec
12 % des dépenses (foires et salons, mécénat, parrainage), les relations publiques
(9 %) et les annuaires (5%).
Pour avoir des informations statistiques sur ces différents supports, les services du Premier ministre (DDM) recourent à plusieurs organismes :
- l’AACC : l’Association des agences conseils en communication est un syndicat professionnel membre du Medef. Elle regroupe 200 agences de conseils en publicité ;
- France Pub : Cet organisme a pour but de connaître l’évolution des dépenses publicitaires des annonceurs et leur positionnement ;
- l’IREP (Institut de recherche et d’études publicitaires) publie aussi, chaque année, les montants et