Les effets du froid
Dans le continent antarctique où la température moyenne annuelle est inférieure à -25°C, plusieurs centaines d’espèces de plantes (170 au Spitzberg, plus de 500 dans le nord de la Norvège) sans compter les mousses et les lichens, réussissent à survivre. De même, la chenille du bombyx du Groenland réussit à s’adapter pendant dix mois à une température allant jusqu’à -5O°C. L’homme, quant à lui, a une faculté de résistance au froid très réduite. Il suffit de se souvenir de certains alpinistes tel Maurice Herzog qui reviendra de son ascension de l’Annapurna, tous les orteils et deux doigts de la main gelés.
Face à des températures très basses, la vie s’organise. Nous pouvons alors nous interroger sur la façon dont le froid agit sur les êtres vivants.
Nous nous intéresserons, en un premier temps, à l’adaptation de la faune et de la flore. Puis nous étudierons les réactions de l’être humain confronté au froid et conclurons notre travail par la présentation des techniques inventées par l’homme pour utiliser à bon escient les effets du froid dans la conservation d’organismes vivants.
Conclusion
Les êtres vivants ne cessent de s’adapter à la température. La nature prouve que la vie est possible malgré le froid. Les organes vivants développent des résistances, des adaptations. Certains animaux hibernent. D’autres, par des changements métaboliques poursuivent leur activité. L’adaptation des végétaux présente elle-aussi de multiples aspects, de la chute des feuilles des arbres à la résistance des cellules de certaines plantes. L’homme pendant des siècles a subi le froid : les variations thermiques du corps entraînant des pathologies parfois incurables.
Or, on assiste à une conquête du froid qui avance à pas de géants. Le froid, maîtrisé par l’homme, devient la clé de son avenir. En effet, les avancées dans le domaine de la cryothérapie, de la conservation des organes aussi bien que des gamètes, jusqu’aux expériences encore utopiques de congélation des