Les enfants de la liberté
Pour ce résumé, nous suivrons l’ordre des points abordés dans le chapitre.
Peser le pour et le contre :
Qu’un comportement donné soit une adaptation était une évidence qu’il ne fallait pas démontrer avant que Niko Tinbergen n’impose de prouver et de chiffrer les conséquences positives supposées d’une activité. Néanmoins, il n’est pas aussi facile de mettre en évidence, parmi les conséquences immédiates d’un comportement, une fin univoque. Aussi l’approche éthologique des fonctions s’est intéressée en profondeur sur les influences du comportement dans les chances de survie et le succès reproducteur de l’individu. La première éthologie voulant expliquer l’altruisme estimait que ce comportement était dans l’intérêt du groupe ou pour le bien de l’espèce. Or, selon les principes de la sélection naturelle, seul l’individu est concerné et non pas l’espèce. Chaque être ne vit que pour ses intérêts même si la communauté peut en retirer, par moments, certains bénéfices.
La vie vue du gène :
Dans toute recherche, il faut se tenir à deux principes fondamentaux : * Emettre une hypothèse précise induisant un à plusieurs pronostics * Sélectionner le meilleur outil ainsi que la variable la plus adéquate
Tout ceci dans le but de valider ou d’invalider l’hypothèse de départ. Les expériences de Tinbergen n’ont pas toujours su établir la complexité à comprendre la fonction d’un comportement et démontrer qu’il sert effectivement les intérêts de l’individu. La conception d’Hamilton qui pensait que les gènes utilisaient les organismes comme des véhicules dans le seul but de se