Les faux monnayeurs d'andré gide
Editions Gallimard, 1925
364 pages
Résumé
Deux jeunes gens ; Bernard et Oliviers, en passe de passer leurs examens de baccalauréats voient changer leurs vies brusquement. Le premier découvre qu’il n’est pas le fils de l’homme qu’il méprise pour sa froideur et condescendance à son égard. Il décide de tenter les tout pour le tout et de quitter, sans ressources aucune, le nid familiale. Son ami Olivier, plus timide et moins intrépide de nature, se sentant délaissé par son ami et son oncle Edouard, qu’il adule secrètement, va devenir le secrétaire de vicomte Passavant, un écrivain extravagant et manipulateur. Ce livre décrit les relations, parfois compliquées, entre différentes personnes qui mèneront finalement à un drame que personne n’escomptait.
Opinion personnelle
J’ai bien aimé ce livre. Bien qu’André Gide soit parfois pédant avec toutes ces références qu’il met dans la bouche de ses personnages. (Heureusement j’ai une édition avec nombre d’astérisques explicitant ces allusions.) La manière dont André Gide à disséqué ses personnages et leurs relations entre eux est impressionnante et les rends très réaliste. Ce quelqu’un dis n’est peut-être pas ce qu’il pense vraiment ou peut être au contraire un appel à l’aide à mis mots. Mais la personne à qui celle-ci est destiné n’écoute peut-être pas plongé dans ses propre pensé ou n’entend qu’ ce qu’elle veut entendre. Que va-t-il alors découler de cet entretien. Quel sera le comportement de ces deux personnes à l’avenir ? Quel répercutions aura-t-elle sur leur futur relation ? Gide à dû penser des journées entières à ce genre de question.
Toute fois certains passages me faisaient étrangement pensé à un entretien entre Yoda et Obiwan Kenobi dans Star Wars. Le jeune apprenti cherchant conseil et sagesse pour trouver le droit chemin au travers les vicissitudes de la vie chez un aîné infiniment plus docte que lui.
L’écrivain
Avant d’attaquer le livre lui-même, un petit