Les faux monneyeurs
Incipit
Intro :
Pas de mise en place d’une situation initiale classique. On est directement dans le vif du sujet
Pbq : Quelle est la part de classique et d’originalité de l’incipit du roman ?
1 – Un début de roman
- un début de roman classique : un cadre spatio-temporel - chez Bernard, un milieu aisé « corridor », « console » « palais »… > cadre réaliste - Fin d’année scolaire : « bachot », « chaleur » > c’est l’été
- Une très brève présentation des personnages : - Un nom : « Bernard », environ 18 ans puisque il passe le Bac - le reste de sa famille : « père et frère ainé retenu au palais » ; « mère en visite » ; « Caloub en pension » ; « sœur à un concert »
- on voit que Bernard est un personnage curieux puisque il fouille dans les affaires de sa mère, il lit ses lettres. Le tiroir été pourtant fermé, il l’a ouvert par le dessus, c’est même une effraction. Il préfère fouiller plutôt que réviser son Bac
- On voit aussi que Bernard a une certaine maturité et détermination : « Ne pas savoir qui est son père, c’est ca qui guérit de la peur de lui ressembler » > Il intellectualise la situation, n’a pas de réaction coléreuse, il reste calme et contrôle bien la situation. Il est donc mûr
- cette révélation en peut que perturber l’ordre familial >élément déclencheur très rapide.
L’auteur ne sais pas du tout attarder sur la situation initial, la présentation, on n’a pas de description des personnages, ca a été très rapide on se trouve déjà dans le vif du sujet
2 – La dimension méta textuelle (=qui va au delà de la simple signification du texte)
- « c’est le moment de croire que j’entends des pas » > Bernard est en train de fouiller, il s’attend donc à être surpris pas sa mère ou quelqu’un d’autre >> C’est enfaite aussi une façon pour l’auteur de faire passer un message, de prévenir le lecteur, de lui dire qu’il doit lui aussi