Les femmes au g.o.d.f.
L'article intitulé : « Ça devenait intenable » publié dans le ML n° 1592 et signé J.M.R. (Jean-Marc RAYNAUD ?) comporte, en peu de mots, trop d'inexactitudes et de propos désobligeants pour ne pas être relevé. Je vous laisse juges de l'intérêt pour les lecteurs du ML de la teneur de tout ou partie de la « mise au point » suivante :
Non, ce n'est pas intenable
Ce n'est pas une BONNE MOITIE des 50000 Frères du GODF qui étaient favorables à l'initiation des femmes, mais une PETITE MOITIE, si l'on veut faire référence à la moitié. Et ce n'est pas la même chose. En effet, tous les votes intervenus ont toujours été défavorables à cette proposition. Je passe sur les guillemets devant les frères et les soeurs, et je dis que l'affirmation selon laquelle : « Il n'aura fallu que 237 ans au GODF pour admettre que la moitié féminine du genre humain pouvait avoir une âme maçonnique » est dénuée de sens et fausse.
Dans ce vieux débat sur la mixité du Grand Orient de France, certains tiennent finalement pour acquis l’inéluctabilité de l’initiation de femmes dans nos Loges. Ce faisant, ils évacuent les raisons profondes et anciennes de ce conflit fratricide et pour le moins étonnant chez des hommes - nos Frères - pour qui l’égalité absolue de tous les êtres humains entre eux, par delà les races, les origines ou le sexe, est à la base de leur engagement maçonnique. Car c’est bien la seule question qui mérite d’être posée dans cette affaire : pourquoi des Frères qui partagent ainsi des valeurs fondamentales, se déchirent-ils sur un sujet qui peut, pour un observateur profane des mœurs maçonniques, paraître à juste titre totalement incongru et anachronique ? Cette question n’est en effet jamais posée et la réponse simplificatrice des tenants de la mixité, « surfant » sur la « modernité » de leur position, alimente un discours amusé pour ne pas dire indigné dans le public qui ne voit dans la Franc-Maçonnerie qu’un repaire d’affairistes ou, au mieux, de