Les figures par analogie : Comparaison : elle établit un rapprochement entre 2 termes, le comparé et le comparant à partir d’un élément qui leur est commun et grâce à un outil grammatical : comme, tel, tel que, pareil à, ressembler à.
Exemple : Pierre est rusé comme un renard.
(Comparé, outil grammatical, comparant.)

Métaphore : elle établit une assimilation entre 2 termes : comparé & comparant sont rassemblés ds un même énoncé sans outil de comparaison.
Exemple : Pierre est un véritable renard. « Un gros serpent de fumée noire » Maupassant.

Allégorie : elle représente de façon imagée par des éléments descriptis ou narratifs les divers aspects d’une idée qu’elle rends moins abstraite.
Exemple : La mort est représentée par un squelette tenant une faux. La justice est représentée par une balance et un glaive.

Personnification : elle représente une abstraction, un animal ou un objet sous la forme d’une personne. La majuscule suffit souvent à marquer la personnification.
Exemple : « Tu marches sur des morts, Beauté, dont tu te moques » Baudelaire.

Les figures par substitution :

Métonymie : elle remplace un mot par un autre qui entretient avec le 1er un rapport logique. Elle désigne :
- un contenu par son contenant. Boire un verre, finir son assiette.
- un produit par son lieu d’origine. Camembert, champagne.
- utilisateur par l’objet qu’il utilise. Grève des trains (conducteurs qui font la grève, pas les trains), une sacrée fourchette.
- une fonction par le lieu où elle s’exerce. Il est candidat à l’Elysée.

Synecdoque : Proche de la métonymie, elle consiste à remplacer un mot par un autre mot lié au 1er par une relation d’inclusion (la partie pour le tout, le tout pour la partie.). La France joue ce soir contre l’Italie (le tout pour la partie).
Exemple : Ces malheureux n’ont même pas un toit désigne de logement (partie pour le tout).

Périphrase : Elle consiste à remplacer un mot par une expression