Les formes de concurrence sur le marché de l'optique
Les réseaux créés par les mutuelles complémentaires et le développement des ventes de lunettes sur Internet inquiètent les opticiens
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Un secteur florissant
Vieillissement de la population, dépistage précoce des problèmes de vue, croissance des dépenses d'optique médicale et, selon certains détracteurs, marges confortables Autant de facteurs qui expliquent en partie que le métier d'opticien figure, aujourd'hui, parmi les professions commerciales les plus rémunérées en France.
Alors que s'ouvre jeudi 23 septembre, à Paris, le Salon mondial de l'optique (Silmo), tous les indicateurs de ce marché semblent au vert. « Nous sommes pourtant arrivés à un point de rupture, avertit Maher Kassab, le PDG du cabinet conseil Gallileo Business. De plus en plus nombreux, les opticiens sont confrontés aux réseaux des complémentaires et à la vente sur Internet. »
72 % des Français trouvent leurs lunettes trop cher
Avec plus de 11 000 magasins en France contre 8 000 voici dix ans, la concurrence est forte. « La pratique d'offrir une deuxième paire de lunettes, voire parfois une troisième, est apparue dans les années 1990. Aujourd'hui, plus de 80 % des professionnels le font », indique Marie Legrand, chef du groupe « optique » de GFK, une société d'étude spécialisée dans la distribution.
Ce que regrette Yves Maigret qui tient un magasin indépendant à Nantes. « Ces deuxièmes paires sont d'une qualité très inférieure à l'équipement premier, affirme-t-il. Les opticiens en achètent les verres pour quelques euros »
Malgré tout, selon une étude de Gallileo, 72 % des Français estiment encore payer trop cher. « Nos prix