Au XVIIe siècle, sous le règne du Roi Soleil (Louis XIV), la France connut une période de stabilité politique et un rayonnement de la civilisation française. On surnomma cette période le Grand Siècle. Un mouvement littéraire atteindra donc son apogée : le classicisme. Ce courant littéraire touchait tout les arts, mais surtout le théâtre. Il s’agissait d’ordre, de droiture morale et de juste-mesure. L’artiste préféré du Roi Soleil était Molière. Une des pièces théâtrale qui s’est le plus démarquée c’est Les Fourberies de Scapin. Publiée en 1671, cette œuvre raconte l’histoire d’un valet (Scapin) qui s’amuse avec les autres personnages. Ce dernier est un fourbe. Cette comédie illustre son côté trompeur et immature.

Scapin est sans contredit un fourbe puisqu’il trompe les autres personnages. Le personnage principal, Scapin, est un hypocrite. Tout au long de la pièce, ce dernier cachait ses véritables intentions devant les personnages. On peut le remarquer par son ironie envers Géronte : ‘’ J’ai une tendresse pour vous qui ne saurait souffrir que je vous laisse sans secours.’’ (l.1226- 1226) Ce procédé comique amène une certaine ambiguïté. C’est-à-dire, les actes et les paroles de Scapin s’opposent puisqu’il se vengera de Géronte peu de temps après. Dans la même scène, entre les lignes 1248 à 1335, Scapin punit Géronte en le frappant et en jouant le personnage d’un spadassin pour lui faire peur. Ce patin à ficelles illustre comment il manipule l’autre personnage comme une marionnette. C’est ainsi que la contradiction entre ses actions et ses paroles prouve sa malice.

En outre, une autre raison pour laquelle Scapin est un trompeur : il déjoue chacun des personnages. L’habile fourbe pense à voix haute et se moque de Géronte et d’Argante : ‘’ Il semble que le Ciel, l’un après l’autre, les amène dans mes filets. » (l.937) Par cette métaphore, l’auteur compare ses fourberies à des filets et donc les pères à des poissons. Cela crée une image de Scapin