Les français et la monarchie 1789 1793
L'objet de notre étude seront les paragraphes 6 jusqu'au paragraphe 11 du chapitre XVII où le personnage de Laurent devient fou et croit voir le spectre de Camille alors qu'il s'imaginait rejoindre Thérèse dans son atelier. Comment donc l'auteur fait il des personnages des sources d'imagination pour Laurent tout en les opposants dans le ressentiment de celui-ci ? Pour cela nous analyserons le rêve de Thérèse ainsi que l'hallucination liée à Camille et pour finir les renversements effectués dans cet extrait.
Thérèse Raquin, personnage principal de ce roman, est ici une source de rêverie pour Laurent. Celui-ci en rêve tout en étant éveillé. Nous pouvons le constater grâce au champs lexical de la rêverie avec les termes : « rêverie l.10, s'imaginait l.16, souvenir l.21 et pensées l.30» qui se mélange à celui de l'insomnie : « ne pouvait dormir l.1, insomnie l.1, cerveau s'emplir l.3, se lever l.6, ouvrit les yeux l.2». Ceci montre une contradiction chez Laurent qui s'accentuera dans la suite de l'extrait. Ce rêve éveillé est également introduit par le conditionnel avec les verbes : « se ferait, il irait et le recevrait » aux lignes 7 et 8 renforçant ainsi l'idée du rêve et de l'hypothèse. La suite du rêve s'effectue par la présence de l'imparfait avec les verbes tels que : « voyait l.10, suivait l.14 ou encore s'imaginait l.14 ». L'imparfait est ici utilisé pour décrire le chemin qu'il emprunte et montre ainsi la précision de son rêve et donc la lucidité dont il fait preuve. Lucidité qui sera clairement déclarée avec la phrase suivante à la l. 10 : « Sa rêverie avait une lucidité étonnante ».
Les sens sont également au service de la lucidité de son rêve. Tout d'abord par la présence du champs lexical des sens : « voyait l.10, sombre l.14, odeur fade l. 24, touchait l.24, gluant l. 24 etc ... » qui souligne la précision de son rêve. Ainsi, cela dénote le fait qu'il soit troublé