Les grands courants de la pensée économique
LES GRANDS COURANTS DE LA PENSEE ECONOMIQUE
Le mot «économie», qui vient de deux mots grecs – oikos («maison») et nomos («règles») –, définissait, dans le monde hellénique et hellénistique, des normes d'action dans l'administration du patrimoine privé et de celui de la cité.
Dans son acception actuelle, ce mot désigne deux réalités distinctes: en premier lieu, l'ensemble des activités généralement regroupées sous ce terme; en second lieu, la science constituée pour étudier ces activités.
Les activités économiques sont traditionnellement celles qui relèvent de la consommation, de l'échange et de la production, ou encore de l'épargne et de l'investissement. On constate que l'activité humaine présente un caractère économique dès lors qu'il y a lutte contre la rareté.
L'homme a des besoins nombreux – et susceptibles de s'accroître presque indéfiniment –, et la nature ne lui fournit que des ressources limitées; il doit donc travailler, produire, ce qui signifie faire des choix, organiser socialement travail et production, rendre les produits de son activité complémentaires et plus satisfaisants par l'échange.
LA PENSEE ECONOMIQUE ARABE
Avancement de la réflexion socio-économique par Ibn Khaldoun(1332-1406) « Kitab Al Ibar et Al Mouqadima », Al Makhrizi (1364-1442) « Histoire des sultans Mamlouks et Nidam Al Moulouks »)
-Ibn Khaldoun:
- La société passe par deux phases principales: la phase d’activité et le sédentarisme accrue et la phase de décomposition résultat du gaspillage du luxe et de la chute si non la disparition de l’esprit de corps
- Le mode de production de la vie matérielle détermine en général le processus social, politique et intellectuel de la vie
- La charge fiscale est légère et composée de Zakat (IR+IS), Kharaj (Impôt foncier), Jazia (impôt payé par les non musulmans), les sujets ont une propension élevée au travail, des dépenses publiques faibles et un consensus qui incite au