Les Grands Courants de l’Analyse Economique depuis le XVIème siècle

Introduction :

Economie : (du grec Oikomia = les règles de la maison) dans l’antiquité, on retrouve déjà des réflexions économiques. Le premier étant Aristote : il parle de sciences de L’Homme (l’éthique, la politique et l‘économique).

Au XVIème s. on observe un courant : il y a une pensée économique qui s’émancipe des autres disciplines. Cette discipline noue des relations particulières avec le pouvoir (= économie politique) ; les Mercantilistes sont les premiers à réfléchir comment enrichir le Prince.
Le libéralisme et le marxisme sont des courants qui vont complètement critiquer le mercantilisme. Un paradigme est l’alliance de différents genres de pensée au sein d’un même courant.
L’épistémologie est l’étude de paradigmes sous un regard critique.

I°/ Le mercantilisme et la critique libérale

1) Les principaux traits du mercantilisme

L’importance de l’enrichissement monétaire

J.B COLBERT, contrôleur général des finances sous Louis XIV, est le principal instigateur des idées mercantilistes en France. Ce système économique et politique prône le développement d’une nation par l’enrichissement monétaire et le protectionnisme. La mise en place de droits de douanes et de réglementations favorisent les exportations et restreint les importations. Le but étant d’accumuler des richesses sous forme monétaire mais aussi sous forme de métaux et pierres précieuses. COLBERT recommande de créer des manufactures pour fabriquer des produits de luxe destiné à l’exportation.

L’Etat devient un acteur majeur

En matière démographique, l’Etat doit encourager la croissance de la population pour avoir une population abondante. On parle de populationnisme : « il n’est de richesses ni de forces que d’Hommes » cf. J. BODIN.
L’afflux de métaux et de monnaie créé de l’inflation dans un pays.

Une conception belliqueuse du commerce international

Le mercantilisme suppose une puissance militaire importante