Les grands magasins : révolution de la vente
Le grand magasin s'est développé de deux façons distinctes. En premier lieu, en mettant l'accent sur la rotation rapide des stocks et en pratiquant des prix attractifs. Il a considérablement accru son volume de ventes. En second lieu, il a largement étendu sa gamme d'articles. A leur apogée, les grands magasins furent souvent accusés de féodalisme financier comme si leur succès résidait uniquement dans leur aptitude à attirer vers eux des capitaux importants. Mais en un sens l'accusation n'était pas totalement infondée. Le commerce de masse et son financement étaient étroitement liée. La capacité du grand magasin à se financer et s'approvisionner de manière massive, régulière, diversifiée et à faible cout était inhérente à la réussite de l'entreprise.
Toute l'histoire des grands magasins écrivit un commentateur du début du siècle «est dominée par cette idée... Faire circuler le capital le plus possible» Le fonctionnement des grands magasins reposait sur l'accélération de l'écoulement des marchandises du producteur eu consommateur et la rapidité de la rotation qui entrainait un accroissement du volume des ventes et des rentrées d'argent liquide.
=> Multiplication des rayons : Durant la visite de Zola, Le bon marché comptait trente six rayons distincts. En 19006, 41 des 52 principaux rayons du bon marché était consacré aux nouveautés et aux vêtements. Organisation du magasin en rayons spécialisés CF mercerie )> se diversifient de manière à toucher une clientèle de plus en plus diversifiée. Et apparition des calicots : jeune ouvrier travaillant dans le luxe et dans la mode et qui en prend certaines manières. Intéressant de savoir qu'au XIXème siècle on appelait à Paris, un vendeur de nouveautés pour la clientèle féminine, " un calicot ".
La première innovation par rapport au petit commerce est notamment le prix marqué qu'instaure les magasins de nouveautés et qui est mis, qui met fin au marchandage. Le prix fixe est le moteur de la