Les imigrations dans le monde du travail en france
1) Sorties d’activité :
On remarque que le motif de cessation d’activité chez les séniors (50 à 59 ans) « départ en retraite » est moins fréquent chez les immigrés par rapport aux non immigrés (9% contre 26%), parce qu’ils n’ont pas tous accompli un certain nombre de trimestres requis pour prétendre à une retraite complète. Par contre ils sont les plus nombreux à donner pour cause les raisons de santé à leur fin d’activité.
2) Chômage :
Le taux de chômage chez les immigrés est de 16.4%, soit le double des non immigrés. En effet, la population immigrée fait l’objet d’une véritable discrimination dans l’accès à l’emploi. Celle-ci est très variable selon le pays d’origine : les Italiens, Espagnols et Portugais chôment moins que les non immigrés (6%), le taux de chômage des Turcs et des Maghrébins dépasse 25% ! On constate que la durée moyenne des périodes de chômage ainsi que la part de chômeurs de longue durée est également plus grande chez les immigrés.
3) Catégories socioprofessionnelles :
Les différences vont toujours dans le même sens : les immigrés sont plus souvent ouvriers non qualifiés, leur plus faible niveau d’étude ne peut rendre compte de l’importance de la différence. Parmi les immigrés, les Turcs et les Maghrébins sont plus souvent ouvriers. Seul 2% des personnes d’origine portugaise sont cadres, alors que les migrants sont 10.4% à appartenir à cette catégorie, et 15% sont les non immigrés. Le BTP emploie 14 % de la population immigrée ainsi que 5.6% des non immigrés. Le niveau de diplôme des immigrés sont de cette façon : pour la classe d’âge 30 à 40ans : 41% des immigrés n’ont aucun diplôme, 27% ont un CAP ou un BEP, 11% ont le BAC, 21% ont fait des études supérieures. 4) Emploi et les salaires :
Le fait que les immigrés originaires de Turquie et du Portugal sont les plus nombreux à conserver leur nationalité