Les jardins japonais
De l’Histoire du Japon naîtront cinq différents styles de jardins, reflétant ainsi l’identité du pays du Soleil Levant.
Époque des KOFUNS 310-552
Dès l’an 300, on assiste aux prémices des jardins japonais engendrées par l’arrivée d’une nouvelle vague d'immigrants venus de Corée. Ces derniers, en imposant leur culture aux autochtones, poseront la base de la culture japonaise et permettront la naissance d’un art nouveau, celui des jardins japonais.
La construction des jardins dans de petits espaces clos découlerait vraisemblablement d’une pratique coréenne relative au culte des morts. Les sépultures des souverains étaient construites dans des espaces clos composés de gigantesques tumuli (les kofuns) ornés par des poteries et pouvant aller jusqu’à 800 mètres de long. L’art des jardins aurait donc emprunté à cette pratique le concept d’enceinte, caractéristique des jardins japonais.
Ce n’est cependant qu’avec l’émergence d’un culte à l’égard de la nature, le shintoïsme, que seront réellement posés les fondements de l’art des jardins japonais. Par cette religion propre au Japon, les japonais vénèreront la nature et toutes ses forces. Ainsi les montagnes, les rivières, le tonnerre ou tout autre phénomène seront considérés comme des manifestations divines. Certaines pierres ou arbres, en raison de leur forme particulière, deviendront des objets sacrés, demeures des esprits divins.
Mais le shintoïsme n’est pas seulement une religion, il est aussi et surtout un mode de vie élaborant un code de bonne conduite entre l’Homme et la Nature.
Époque ASUKA, 593-710
C’est en 594 que le prince Shôtoku Taishi impose le bouddhisme comme religion d'État. Les croyances chinoises se mêleront alors aux croyances japonaises, les cultes Shintô et Bouddhiste