Les jeunes et la banque
Tarifs, avantages extra-bancaires, réseaux sociaux, image : Quels leviers de croissance ?
Les banques rivalisent d’ingéniosité pour s’imposer auprès des jeunes, leur principal relais de croissance. Tarifs attractifs, cartes rechargeables ou affinitaires, présence sur les réseaux sociaux, avantages extra-bancaires… Les terrains d’affrontement sont légion pour séduire les 23 millions de Français de moins de 30 ans. La bataille commence dès le plus jeune âge avec des livrets de naissance assortis parfois de cadeaux. Mais elle devient particulièrement serrée sur le segment des plus de 18 ans. Si 60% des jeunes choisissent la même banque que leurs parents, la moitié d’entre eux aurait en effet déjà changé d’établissement à 25 ans. Dans cette étude, les experts de Xerfi ont dressé un panorama de l’offre des opérateurs afin de conquérir et surtout fidéliser cette cible de clientèle. Les dernières initiatives témoignent d’ailleurs de l’activisme des acteurs. Le lancement au printemps 2011 d’une banque en ligne pour les 13-25 ans par le Crédit Mutuel Arkéa en partenariat avec Fun Radio, la refonte de l’offre réservée aux 18-30 ans par la Caisse d’Epargne, le parrainage de la web série « Mes Colocs » par BNP Paribas ou encore le renouvellement de « la banque à un euro » par LCL en sont la parfaite illustration. L’intensification de la concurrence est d’autant plus forte que les positions concurrentielles auprès des jeunes pourraient évoluer suite à la fin du monopole de distribution du livret A. Face à cette compétition acharnée, les banques ne partent pas avec les mêmes atouts. En dépit de l’appétence des jeunes pour les nouvelles technologies, la densité des réseaux de distribution et la taille du portefeuille clients restent les premiers avantages concurrentiels, selon l’analyse de Xerfi. La Bred a ainsi créé une agence pour les grandes écoles avec des horaires, des conseillers et des offres spécifiques (financer un stage à l’étranger…). LCL a