Les jeux olympiques utilisés pour choquer
La nuit du 5 septembre des terroristes prennent en otage 9 athlètes de la délégation israélienne (et occasionnent deux morts au passage). Malgré la demande israélienne, les autorités politiques allemandes et le CIO refusent d’interrompre les JO dont les épreuves sportives, transmises à la télévision, se déroulent en même temps que les négociations avec les terroristes. Les terroristes revendiquent vite leur appartenance à « L’organisation de la libération de la Palestine » où « Septembre noir » et exigent la remise en liberté de plus de 200 palestiniens prisonniers en Israël. Les autorités allemandes sont totalement incompétentes face à cette crise et ne disposent en effet d’aucune force anti-terroriste. Ayant refusé les offres d’argent des autorités allemandes, les terroristes reportent leur ultimatum et exigent un avion pour aller au Caire (Egypte) où ils seront en sureté. Ils prennent un bus avec leurs otages jusqu’à l’aéroport de la base militaire Fürstenfeldbruck de l’OTAN. C’est alors que les autorités allemandes tentent de tendre un piège aux terroristes L’issue sera tragique. Les forces allemandes, inexpérimentées, choisissent d’intervenir lors du transfert des terroristes dans l’avion en direction du Caire. Les tireurs d’élites, choisis parmi des effectifs réduits et non expérimentés, ne disposent pas d’équipement suffisant. Après de nombreux échanges de tirs, le bilan est lourd : malgré le fait que 5 des terroriste sont tués et 3 autres arrêtés, la totalité des otages sont aussi tués.
Cela s’explique par l’absence totale d’anticipation des risques. C’est alors que le stade olympique devient un lieu de recueil où le chagrin est immense et général. Une cérémonie de