Les marges arrières
I - Définir les marges arrières : ● Définition : Les marges arrières correspondent à une ristourne de fin d’année exprimée en % du prix de vente initiale qui est obtenue par un distributeur sur un produit.
Les marges arrières les plus courantes sont généralement la contrepartie de : ● Un volume de vente atteint sur la période. ● Un objectif de progression des ventes du produit. ● Une visibilité et un espace attribué au produit (en magasin, sur prospectus). ● D’actions de collecte de recyclage par le distributeur.
Il est généralement estimé que les marges arrières peuvent représenter de 30 à 40 % du prix facturé initialement.
Les pratiques de marges arrières sont juridiquement limitées et encadrées pour limiter le pouvoir de domination des grands distributeurs sur leurs fournisseurs.
Source : www.definitions-marketing.com Nous pouvons définir aussi les marges arrières comme des ristournes déguisées que les distributeurs demandent en échange d'une coopération commerciale, réelle ou non, comme par exemple placement en tête de gondoles, positionnement et surface occupée dans les linéaires, promotions, présence dans les catalogues…
Nous pouvons imaginer ces définitions avec un exemple :
Prenons une commande de couches-culottes à un tarif de 100 euros le lot. Le distributeur paie cette somme à l'industriel, puis celui-ci lui reverse 30 euros.
Pourquoi une telle manoeuvre ? Théoriquement, afin que ses couches soient présentées de manière à emballer le client : placement en tête de gondoles, positionnement et surface occupée dans les linéaires, promotions, présence dans les catalogues… Théoriquement toujours, cette somme de 30 euros doit couvrir des frais réellement engagés par l'enseigne
Source : www.rue89.com
II – Le rôle du législateur concercenant les marges arrière
III – En quoi cette pratique est-elle pénalisante pour le consommateur et le fabricant ?
● Pour le fabriquant :
La marge arrière