Les Mille Et Une Nuits
Les Mille et Une Nuits (ألف ليلة وليلة Elf laïla wa laïla) est un recueil de contes populaires en arabe, probablement d'origine persane ou indienne. Il est constitué de nombreux contes enchâssés et de personnages en miroir les uns par rapport aux autres.
L'origine des contes des mille et une nuits est difficile à déterminer exactement, faute de sources écrites. Les contes ont probablement été transmis par voie orale de l'Inde à l'Iran, puis au monde arabe. Mis par écrit au XIIIe siècle seulement[1], les contes sont donc le résultat de la fusion de nombreuses traditions[2].Un texte arabe de 987 mentionne l'existence d'un livre persan intitulé Les Mille contes ( هزارافسانه Hazār-afsāna). Si certains indices indiquent une influence persane, d'autres pourraient faire remonter l'origine des mille et unes nuits jusqu'à l'Inde du IIIe siècle[3][4
La première traduction française est l'œuvre d'Antoine Galland publiée de 1704 à 1711, mais une partie a été rédigée par lui-même, en s'inspirant des récits que lui avait contés son assesseur syrien.
Le sultan Schahriar, déçu par l'infidélité de son épouse, la fait mettre à mort, et afin d'éviter d'être à nouveau trompé, il décide d'assassiner chaque matin la femme qu'il aura épousée la veille. Shéhérazade, la fille du grand vizir, se fait désigner pour épouser le sultan et, aidée de sa soeur, elle raconte chaque nuit au sultan une histoire dont la suite est reportée au lendemain. Le sultan ne peut se résoudre alors à tuer la jeune femme ; il reporte l'exécution de jour en jour afin de connaitre la suite du récit commencé la veille. Peu à peu, Shéhérazade gagne la confiance de son mari et finalement au bout de mille et une nuits, il renonce à vouloir la tuer.
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