Les névroses
LES NEVROSES ACTUELLES :
Freud a désigné 3 sortes de névroses :
Neurasthénie
Angoisse
Hypocondrie
Actuelles, car l’origine n’est pas dans le passé mais dans la vie actuelle de la personne.
A la neurasthénie
Syndrome ; fatigue chronique. Le sujet ses plaint d’une lassitude irréductible.
La plainte majeure est centrée sur le corps fatigué et fatiguant. Le malade se traine mais cherche quelqu’un pour écouter ses plaintes. Il faut admettre le côté pesant de ses répétitions de sa complaisance pour soi-même. Il a l’aspect négligé d’une personne à la dérive. La composante dépressive est toujours à rechercher car quand elle augmente assez nettement elle permet qu’une relation d’aide s’installe . Parfois insomnie, maque d’énergie du matin sont rendues responsables du mal être général. De toutes façons les malades sont seuls, douloureusement seuls en quête d’une personne capable de réduire leurs misères. Néanmoins quand une relation thérapeutique s’engage, des bénéfices secondaires que peut retirer le sujet de sa maladie éventuelle freine rapidement les effets d’une amélioration partielle. Généralement chez les personnes âgées la neurasthénie n’est pas récente. Il s’agit plutôt de l’aggravation d’un état ancien. Aggravation qui devra chercher un événement déclenchant. Comme le deuil est forcément présent dans le grand âge, il faudra évaluer le degré d’investissement de la personne perdue. Le sentiment de n’exister pour rien ni personne est constant indépendamment de la réalité familiale environnante.
B La Neurasthénie d’angoisse
Ce qui la spécifie c’est que le sujet montre déjà un fond permanent d’anxiété qui amplifie l’angoisse.
La personne est en état d’alerte et c’est l’alarme dès qu’une défaillance au point de vue du corps survient. Le sujet exprime l’attente d’un danger : l’avenir l’inquiète. Il se sent faible, craintif et vulnérable. Il à l’entourage des demandes d’aide en lui opposant des refus. Les plaintes