Les origines du mouvement moderne
"L'OBJET CONTRE LE CONTEXTE OU : LES ORIGINES DU MOUVEMENT MODERNE"
Emil Kauffman (1891-1953) : historien de l'école Vienne, pas archi praticien
Sa thèse dans "De Ledoux à Le Corbusier" (1933), "Trois architectes révolutionnaires" :
- enraciner le mouvement moderne dans une histoire plus large, il n'est pas né de rien
- autonomie architecturale Vs enchainement baroque (hétéronomie : unité esthétique + hiérarchie) : autonomie de l'objet moderne par rapport au contexte
- architecture parlante : la fonction se projette sur l'extérieur (Ledoux, Boullée), ancêtre de l'archi fonctionnelle
Architectes "révolutionnaires" : EL. Boullée, CN. Ledoux, JJ. Lequeu, LJ. Desprez -> révolutionnent l'archi individualiste !
Selon lui : rationalité structurelle, formelle, fonctionnelle
Ex : - Usine Fagus (W. Gropius + A. Meyer, 1911)
-
Maison scheu (A. Loos)
I - LA VILLE PRÉ-INDUSTRIELLE
Architecture synthétique, adaptée au contexte, insertion dans le tissus urbain.
Mettre en scène la royauté. Distinction Ville/campagne.
- collège des 4 nations : L. Le Vau (château de Versailles + Le Louvre) :
- place Vendôme
ETENDRE L'HYPOTHÈSE À L'ECHELLE URBAINE :
Boullée (1728-1799) :
Ledoux (1736-1806) :
Karl Friedrich Schinkel (1781-1861) : siècle des lumière -> individualisme, individu.
- Les Salines à Chaux
(contrat social Rousseau, citée idéale):
Chef urba berlin -> ville nvouvelle. S'oppose a la ville baroque. Synthèse nature/ville : intègre l'espace publique dans le bâtiment.
Créer pour faire avancer l'idée. Pas de dimension, non constructible.
Ne s'intègre pas dans le contexte urba -> projet architecturaux à part entière.
RATIONALITÉ : - Cénotahe de Newton
- Neue Wache, Berlin
- musée lustgarten
TD
"De Ledoux à Le Corbusier" Koffmann
Enchaînement baroque : unité dans le plan esthétique, hiérarchie -> forme globale, oeuvre artistique totale = coopération de tous les arts. (s'élabore déjà à la Renaissance, apogée :
Baroque).