Les ouvriers

318 mots 2 pages
Les accords de Matignon sont des accords signés dans la nuit du 7 au 8 juin 1936 à l'hôtel Matignon, sous la présidence du Conseil de Léon Blum (Front populaire), entre la Confédération générale de la production française (CGPF), la Confédération générale du travail (CGT) et l'État. Ils ont été préparés par le ministre du Travail Jean-Baptiste Lebas.

À la suite de ces accords, en échange de l'évacuation des usines occupées, les ouvriers gagnent des acquis sociaux :

Sans faire grève dans chaque usine, ils obtiennent des avantages pour toute la profession.
Les salaires sont augmentés de 7 à 15 % (c'est l'inflation, les gens consomment, les usines tournent, le chômage baisse (politique keynésienne)).
Les ouvriers obtiennent des délégués pour les défendre, on ne peut pas les licencier sans autorisation de l'inspecteur du travail. C'est la fin des « syndicats jaunes », créés par le patronat. Les salariés obtiennent la liberté d'exercice du droit syndical.
Ils obtiennent enfin par les lois du 11 et 12 juin la création de conventions collectives, le passage de la durée du travail à la semaine de 40 heures et 15 jours de congés payés (13 jours de vacances + 2 du week-end). La semaine de 40 heures et les congés payés ne font néanmoins pas partie des accords de Matignon, ils étaient prévus dans le programme de la section du Front Populaire.

Critique des accords de Matignon[modifier | modifier le code]
Les accords de Matignon ont permis d'accomplir de grandes avancées sociales et symbolisent pour partie le Front Populaire mais ont parfois été critiqués pour avoir imprimé une certaine marque aux rapports sociaux. Ces accords signent en effet une étatisation des rapports sociaux et instaurent les conventions collectives par branche comme norme de négociations salariales.

Lien externe[modifier | modifier le code]
Les accords de Matignon 7 juin 1936 sur le site du ministère du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue

en relation

  • Les Syndicats ECJS
    834 mots | 4 pages
  • Délégué syndicaux
    1072 mots | 5 pages
  • Sodexo et la diversité
    533 mots | 3 pages
  • Les syndicats en France
    613 mots | 3 pages
  • Revendications et conflits
    381 mots | 2 pages
  • Les syndicats en france
    2532 mots | 11 pages
  • gestion des ress humaines
    4348 mots | 18 pages
  • Eco droit
    1762 mots | 8 pages
  • les ouvriers
    309 mots | 2 pages
  • Le front populaire
    473 mots | 2 pages
  • Science po
    724 mots | 3 pages
  • Les ouvriers
    1188 mots | 5 pages
  • Je sais pas encore
    572 mots | 3 pages
  • relation de pouvoir entre syndicat et patron
    1745 mots | 7 pages
  • Dissertation : syndicat et patronat
    1026 mots | 5 pages