Les politiques de santé publiques
Une des définitions de référence provient de l’OMS, dans un rapport datant de 1952 ; cette définition s’appuie sur celle de Winslow un peu remaniée.
« La santé publique est la science et l’art de prévenir les maladies, de prolonger la vie et d’améliorer la santé et la vitalité mentales et physique des individus par le moyen d’une action collective concentrée visant à assainir le milieu, à lutter contre les maladies qui présentent une importance sociale, à enseigner à l’individu les règles de l’hygiène personnelle, à organiser des services médicaux et infirmiers en vue du diagnostic précoce et du traitement préventif des maladies, ainsi qu’à mettre en œuvre des mesures sociales propres à assurer à chaque membre de la collectivité un niveau de vie compatible avec le maintien de la santé, l’objet final étant de permettre à chaque individu de jouir de son droit inné à la santé et à la longévité. » OMS, 1952
La santé publique a élargi son champ d’action, notamment à la veille sanitaire, la promotion de la santé…
I- Approche historique
• Au moyen âge les épidémies sont considérées comme des punitions divines. La mise en place de cordon sanitaire, la construction d’un aqueduc permet de limiter la propagation des maladies.
Donc la santé publique vise essentiellement à limiter la propagation des maladies.
• Au XVIII° siècle, les découvertes médicales et les mesures d’hygiène vont permettre à la prévention de devenir une préoccupation de santé publique.
• Au XIX° siècle, la découverte de Pasteur constitue une révolution et ainsi le mouvement hygiéniste se développe. La santé publique est synonyme d’hygiène publique.
• Au début du XX° siècle, la grande loi de santé publique de 1902 adopte une approche hygiéniste et préventive de la santé. En 1920 est créé le premier ministère de la santé. La constitution française de 1946 pose le droit à la santé comme un droit fondamental.
• A la fin du XX° siècle, le triomphe du biomédicale et