« Le temps supplémentaire passé devant les écrans n’a pas entamé la propension générale des Français à sortir le soir ni modifié leurs habitudes en matière de fréquentation des équipements culturels. Les sorties et visites culturelles ont beaucoup moins souffert dans les arbitrages imposés par la monté en puissance des pratiques numériques que certains loisirs du temps ordinaire comme l’écoute de la télévision ou la lecture d’imprimés. »

On peut facilement penser que la révolution numérique et la place des nouveaux écrans dans notre société pouvaient mettre en danger les habitudes et les pratiques culturelles, alors comment expliquer que cette révolution n’affecte pas la fréquentation de ces structures?
La question de génération
Quatre générations de technologie se sont suivies durant les trente dernières années, chacune avec leur contexte social et leurs progrès technologiques. Aujourd’hui, « notre génération » est née avec l’omniprésence de l’ordinateur, du téléphone portable et avec l’avancée de la communication.
Notre génération baigne dans la technologie et est sollicitée par l’extérieur. Son intérêt se trouve « dehors » alors que c’est cette génération qui passe le plus de temps sur internet, cet outil ouvre les portes de la curiosité et de la découverte et donc de la culture. La jeunesse est connectée à un outil qui lui communique en instantané des informations, des événements culturels.
C’est aussi la période de la vie à laquelle on a le plus de temps et de possibilité pour fréquenter des structures culturelles, sortir le soir etc., c’est le public le plus présent, avec celui des seniors ; les personnes adultes sont moins « présentes » sur la scène culturelle (responsabilités familiale, temps de travail…).

La question de progrès technologique
Le monde est régi par la vitesse de la communication, et par les apports de la technologie. Dans la vie quotidienne, chez soi, dans la rue, tout à pris de la « vitesse » : on parcourt de grandes