Les solutions de la crise de 1929
1/ La réaction du gouvernement Hoover à la crise
Au lendemain du « Jeudi noir », le président Hoover annonce dans un discours : "Les activités fondamentales du pays reposent sur des bases saines, très prometteuses pour l'avenir." Un discours prometteur pour rassurer les investisseurs et les actionnaires du pays. La politique des économistes libéraux, notamment Andrew Mellon le secrétaire du Trésor, disaient qu’il ne fallait rien faire (théorie du laissez-faire) croyant que la bourse se remettrait sur pied d’elle-même. Cependant Hoover décide de ne pas suivre cette voie et lance de nombreux programmes afin d’aider les entreprises et les ménages : le Glass-Steagall Act qui visait à faciliter le crédit aux entreprises, la Federal Home Loan Bank Act pour les ménages désireux d’acquérir une nouvelle habitation (crise immobilière), et le Emergency Relief and Construction Act qui donnait de l’argent aux pouvoirs locaux pour financer des travaux publics (et créer de l’emploie), et d’instauré la Federal Farm Relief Board, qui avait pour but d’acheter et de stocker les produits agricoles pour réduire l’offre et augmenter les prix. Il créé aussi le 22 janvier 1932 une agence de prêt aux institutions financières avec un capital de 2 milliards $ afin de relancer l’économie.
Malgré les efforts du Président Hoover qui, le 2 décembre 1930, obtient même du Congrès 116 M$ d’autorisations de programmes pour fournir du travail aux 4,5 millions de chômeurs (Hoover Dam), le nombre de chômeurs ne cesse d’augmenter et atteint en 1931 la barre des 5 millions. D’après les médias, on le surnommait même le Président « Do Nothing ». Ceci peut être dût au fait qu’il ait prit une série de mesures qui contribuèrent à cette hausse de chômeurs et qui se révélèrent désastreuses :
- il augmenta les taux d’intérêt en 1931 ce qui freina la consommation et donc la fermeture de nombreuses entreprises qui licencièrent leurs employés ;
- il augmenta les droits de douanes,