L’homme est-il un objet de connaissance comme un autre ?

Rôle de l’intro (à rédiger en un seul §): 1) interroger les mots clé afin d’éclairer le sens de la question. Par exemple, le corps humain est un objet de connaissance pour la biologie en ce qu’il obéit à des « déterminismes » physico-chimiques observables par cette science. Il y a donc connaissance rationnelle d’un objet lorsque celui-ci « s’explique » à partir des « causes » qui le « déterminent ». Mais l’homme est-il intégralement « explicable » ? 2) de là on formulera un problème en forme d’alternative du style : l’homme est-il un objet qu’on explique ou plutôt un sujet qu’on aurait à comprendre ? Dès lors, la connaissance du sujet humain est-elle une connaissance comme les autres ? 3) on repère alors les enjeux du débat (son intérêt philosophique) : quid des sciences humaines, sont-elles des connaissances à part entière ? quid de l’homme, est-il un être à part dans la Nature ? 4) annonce du plan (en forme de questions si possible)

Plan (à rédiger au brouillon durant les 2 premières heures) :

I) une première thèse va répondre que si l’homme est connaissable, c’est qu’il est bel et bien un objet comme les autres.

- (1er §) on prendra la peine d’expliquer ce que signifie « connaître un objet » (ce qu’on vient de survoler dans l’intro aura à être développé…). La connaissance rationnelle (science) est à la recherche des causes et des déterminismes… elle « explique » en remontant des effets vers les causes, en révélant la part de nécessité (de déterminismes) derrière l’apparence du hasard. On cherchera des exemples scientifiques... - (2ème §) on montrera que l’homme n’échappe pas aux déterminismes (idée directrice de ce §). Qu’il est soumis à la loi de la pesanteur comme toute chose et que les déterminismes biologiques du vivant le concernent au même titre qu’une plante verte (exemples de ce §). Que rien ne nous autorise donc à prétendre qu’il est un empire