Les types de incipit
-l’incipit statique qui sature l’information et retarde la dramatisation, la fonction informative est dominante.
-L’incipit dynamique qui dramatise de façon immédiate mais raréfie l’information ; dans les deux cas les deux fonctions, informative et dramatique, sont également importantes
-L’incipit progressive qui sature l’information et dont la dramatisation est immédiate.
-L’incipit suspensif qui ne donne que peu d’informations et retarde la dramatisation. Ici les deux fonctions sont absentes. C’est un jeu de refus de commencement ou un jeu de commencement potentiel.
Le réalisme :
- Le réalisme est une réaction contre les débordements de l’imagination et les tendances idéalistes du romantisme. Les écrivains réalistes se donnent pour but de reproduire le réel sans l’embellir.
-D’après Maupassant le réalisme absolu n’existe pas puisque la nature est reproduite à travers le tempérament de l’artiste. L’écrivain est un artiste qui fait des choix.
-« Faire vrai consiste donc à donner l’illusion complète du vrai (…) J’en conclus que les Réaliste de talent devraient s’appeler plutôt des illusionnistes »
La vitesse de narration :
-le temps du récit se mesure en pages, lignes, en volume de texte.
-Le temps de l’histoire se mesure en heures, jours, années au niveau de l’action racontée.
×La scène : Temps du récit=temps de l’histoire. (Le dialogue, les actions)
×La pause : Temps du récit=NUL ; Temps de l’histoire=0. (Effet de ralentissements, descriptions, commentaire du narrateur)
×Le sommaire : Temps du récit <temps de l’histoire. Il condense en quelques lignes ou pages une longue durée de l’histoire. (Effet d’accélération)
×L’ellipse : Temps du récit=0 ; temps de l’histoire=N. C’est une durée de l’histoire que le récit passe sous silence. Cela dura des semaines, des mois. (Accélération maximale)
Il existe deux types anachronies narratives :
-L’anachronie par anticipation : la prolepse
-l’anachronie par rétrospection :