Joblo
Les progrès scientifiques ont permis aux gens d’entrer dans l’époque du réaliste. Les écrivains se sont orientés vers une écriture plus terre à terre sans jamais parler à la première personne du singulier. Après la première guerre mondiale, l’homme a voulu libérer ses passions et sortir du courant réaliste. Le goût de la provocation et l’envi de fuir la réalité ont fait en sorte qu’il s’est tourné vers le courant surréaliste. Dans «Les deux auberges», tiré des Lettres de mon moulin d’Alphonse Daudet, le réalisme en resort. Pour «Événement», tiré de Paroles de Jacques Prévert, l’auteur utilise le courant surréaliste. Il sera question de démontrer les caractéristiques de ces deux courants.
Contrairement au romantisme, l’auteur de «Les deux auberges» ne dévoile aucunement ses sentiments face aux situations qu’il vit. Jamais il ne partage son avis ou parle de ses émotions, il ne fait que décrire ce qu’il voit. Il utilise beaucoups d’adjectifs clairs dans ses descriptions : «Quelques tables boiteuse ou traînaient des verres ternis par la poussiere, un billard crevé qui tendait ses quatre blouses comme des sébiles,» Les adjectifs dépressiatifs «boiteuse», «ternis» et «crevé» améliorent la précision du paysage qu’il décrit. De plus, l’auteur a glissé une comparaison qui illustre l’ancienneté et la demande des blouses d’être utilisées. Souvent les textes réalistes sont riches en vocabulaire et ils sont remplis de ponctuations, exemple : «Comment ? votre mari ! … Il va donc là-bas lui aussi ?» L’utilisation des points d’interogations met en évidence son questionnement d’une sitution aussi surprenante, et l’utilisation du point d’exclamation marque sont grand étonnement. À part les détails pointilleux, l’auteur n’avance que des faits vérifiables : «C’étais ce qu’on appelle le relais de Saint-Vincent : cinq ou siz mas,» Le lieu exacte qu’il mentionne nous donne un indice de la crédibilité de l’histoire appuyée par des faits de l’endroit.