Les usines d'emile verharen
« Les usines »
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Emile Verharen, Les Villes tentaculaires, 1895
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Introduction :
Genre : poésie en vers libres
Contexte : révolution industrielle
Origines : belges
Mouvement lit. : au départ réaliste puis symboliste
Symbolisme = réaction au réalisme et au parnasse (la forme)
Pour les Symbolistes, le monde ne saurait se limiter à une apparence concrète réductible à la connaissance rationnelle. Il est un mystère à déchiffrer dans les correspondances des sens : sons, couleurs, visions participent d'une même intuition qui fait du Poète une sorte de mage. Le symbolisme oscille ainsi entre des formes capables à la fois d'évoquer une réalité supérieure et d'inviter le lecteur à un véritable déchiffrement : d'abord voué à créer des impressions
Recueil : Les villes tentaculaires
Sa conscience sociale lui fait évoquer les grandes villes et la façon dont elles broient les individus et détruit les campagnes
Thème: conforme au thème du recueil
Registre : Réaliste et fantastique (conformément à ses influences littéraires)
Type de discours : descriptif
LECTURE
Comment ce poème moderne mêle t-il réalisme et registre fantastique pour nous offrir la vision angoissante d’un monde industriel déshumanisé et d’une nature dégénérée ?
ANNONCE AXES
I – Un monde déhumanisé, dévitalisé et angoissant
1 – Des paysages urbains cubiques, rectilignes et interminables
* Le mouvement, les courbes, c’est la vie. Ici, tout est rectiligne »
Rectangles de granit, yeux symétriques, leurs grands-rues, square (= carré en anglais), les usines symétriques, carrefour
* Géométrie qui mène à la suppression de la vie
* Champ lexical de l’immensité souvent marqué par hyperbole :
« canal droit marquant sa barre à l’infini », « longs