Les liaisons dangereuses lettre 1671
manque de composition des lettres qui sautent du coq à l’âne (renvoi de Catau aux moustiques), propension aux néologismes, ponctuation expressive- fort travail de théâtralisation de ses lettres pour les rendre + vivantes et + plaisantes . récurrence de persos secondaires, réf à Molière- pour Freidel, on a trop négligé présence du potin, du ragot et de la raillerie qui sont légion . mariage du duc de Ventadour suscite moqueries récurrentes, à cause contraste entre la laideur du duc « monstre » et la beauté de sa future épouse, Mlle d’Houdancourt- MS construit à longueur de lettres de véritables caractères comiques. c’est le cas de Mlle du Plessis, qui devient au cours du séjour en Bretagne un personnage créé à quatre mains qui anime les lettres, « impertinence », « elle joua Tartuffe au naturel » qd ils la choppent en train de mytho, se moquent de sa façon de parler, et de sa propension à copier ce que disent la mère et la fille. Pomenars, perso récurent de la comédie …afficher plus de contenu…
Énonciation démultipliée: vers un effacement de l’instance auctoriale- dilution de la 1ère personne - écart esthétique dans le titre avec le « les », permet à tt lecteur de se projeter dedans => défamiliarisation du lecteur dès l’introduction, où le « je » auctorial disparaît derrière formules impersonnelles- paradoxe pour autobiographe d’utiliser le « on » et le « nous » plutôt que le « je »- projet auto-socio biographique pose question du pdv, qui est pas celui omniscient du mémorialiste qui réorganiserait l’expérience vécue, mais sans non plus donner impression d’un pdv ignorant => propose un moyen terme, personnage transpersonnel - écriture de soi inversée, semble rédigée par le personnage, ses multiples images et ses années, qui construisent à l’intérieur du texte un auteur étranger à soi-même en quête de soi- impression d'une autrice omniprésente et omnisciente, met en œuvre un énorme matériau culturel et en scène de multiples voix collectives qu'elle brasse