Lettre enuyeuse dino buzzati
L’aléa sismique en France Métropolitaine
Le risque sismique en France n’est pas négligeable. Certaines zones ont un aléa plus élevé que d’autres. La Bretagne, quant à elle, a un aléa faible (en jaune). La carte ci-contre indique l’aléa le plus fort pouvant se produire dans un lieu (la zone de sismicité correspond à l’aléa)
La menace sismique en Bretagne est faible mais le risque n'est pas pour autant nul. En près d'un siècle, la Bretagne a connu une soixantaine de séismes. Les magnitudes les plus fortes ont été comprises entre 5,5 et 6,0. Le dernier, dont l'épicentre s'est situé à Hennebont (56), date du 30 septembre 2002. Il était d’une magnitude de 5,4. La plupart des séismes qui ont été enregistrés sur le continent ont eu lieu dans la moitié sud de la région, en particulier dans le Morbihan. La cause de ces séismes : un système de failles sud-armoricaines, de direction nord-ouest sud-est, jalonne le sol de la Bretagne en mer et sur le continent, depuis Quimper jusqu’à Nantes et La Rochelle. Il y a 300 millions d'années, la Bretagne était une zone de haute montagne, comme le Tibet aujourd'hui ; les failles sud-armoricaines font partie des failles qui résultent de la rencontre des plaques tectoniques d'Afrique et d'Europe. L’aléa sismique : l’aléa sismique est la possibilité pour un site ou une région de subir des secousses sismiques d’intensités données (ici : très faible, faible, modérée, moyenne, forte).
La prévention des risques
En 2005, l’état a engagé un programme de prévention du risque sismique :
1-La réglementation parasismique : la réglementation impose l’application de