Lettre persane 30 montesquieu
INTRODUCTION
# Quelques mots sur Montesquieu et l’œuvre
# Dans l’extrait que nous allons étudier, Rica raconte une anecdote personnelle. Le texte satirique qu’il nous propose offre une réflexion philosophique sur la société parisienne et ses travers.
I- Un art consommé du récit / L’art du conteur
• la construction du texte est simplifiée : - deux paragraphes antithétiques : 1) le premier à l’imparfait ( temps de la durée et de la répétition) 2) le deuxième au passé simple (temps de la rapidité) + CCT « En un instant »l.27, « tout a coup »l.28, « aussitôt » l.33
• sens du rythme : - récit jalonné par des adverbes « d’abord l.9, jamais l.10, partout l.14, aussitôt l.33 » - champs lexical du mvt : « sortir l.4, se mettre aux fenêtres l.6, former un cercle l.7, entourer l.8…»
• mélange des 4 composantes du récit : - DESCRIPTION « arc en ciel nuancé de mille couleurs » l.7 - NARRATION « si j’étais aux Tuileries…si je sortais » 4 et 5 - EXPLICATION « je souriais d’entendre des sens qui… persan » 10/13 - PAROLES RAPPORTEES ici au style direct l.13, 34/35
• Procédés d’animation du récit : - hyperboles : « tous l.4, tt le monde l.5, cent lorgnettes l.8, partout » - opposition « je dusse troubler le repos d’une grde ville où je n’étais point connu » - comparaison « comme si j’avais été envoyé du ciel » l.3 - énumération/accumulation « vieillards, hommes, femmes, enfants » l.4 - métaphore « dans un néant affreux » l.28
• ironie et malice : L’ironie vient de sa définition même= dire le contraire de ce que l’on pense, et l’humour vient des hyperboles amusées du premier paragraphe.
( Montesquieu sait dresser un tableau vivant de la société parisienne. Cependant cet art du conteur