Lettres persanes - commentaire lettre xcvii
Accroche :
Montesquieu, grand un romancier et philosophe du 19ème siècle s’est également beaucoup intéressé à la science. Ainsi, dans son recueille les Lettres Persanes, publié en 1721, beaucoup de lettres sont concernées par la science. Certaines en font un vibrant éloge tandis que d’autres nous en montre les dérives.
Introduction :
Dans la lettre XCVII, Usbek, un touriste persan, s’adresse à Hassein un religieux musulman resté en Orient et lui envoie ses impression sur la société qu’il découvre. Dans cette lettre, Montesquieu va se permettre, en feignant un immense respect pour le dervis, de faire la satire de la religion tout en dressant une vibrante éloge de la science.
Pour répondre à votre question, nous allons tout d’abord étudier :
- Comment derrière l’éloge fait au dervis, Montesquieu conteste le langage des religions et les textes de la révélation chrétienne. - Puis comment en s’appuyant sur cette satire des religion, Montesquieu fait l’apologie des sciences qui s’oppose directement à la religion.
PERSIFLAGE ET FAUX ELOGE DE LA RELIGION
Dans ce texte afin de pouvoir plus facilement critiquer les religieux, Usbek feint un immense respect pour le dervis mais derrière lequel se cache une intention satirique.
▪ Il le persifle grâce à un discours hyperbolique. « O toi sage dervis, dont l’esprit curieux brille de tant de connaissances » La lettre commence par une apostrophe au religieux. L’auteur fait mine de le louer sur ses qualités intellectuelles mais il n’en pense rien. A la ligne 24, il le qualifie « d’homme divin » et la ligne 39 de « sublime dervis ». LE philosophe des lumières prend ainsi des précautions rhétoriques.
▪ Il définit ensuite la sagesse coranique en listant ce dont les philosophes sont privés. On retrouve un champ lexical de la privation et la répétition de « ils n’ont point ». Néanmoins, lorsqu’on se penche sur les louanges proférées par Usbek, on remarque qu’il s’agit de