Levez-vous orages désirées
Tout d’abord, l’extrait nous indique que la nature influence l’âme du héros. En effet, nous remarquons avec consternation de la nature par comparaison « Les sons que rendent les passions dans le vide d’un cœur solitaire ressemblent au murmure que les vents et les eaux font entendre dans le silence d’un désert » (l. 3-5). De plus, la métaphore « attends que le vent de la mort de lève » (l.18), démontre le caractère brutal de la mort. Nous pouvons donc affirmer que les sentiments de René sont reflétés par la nature environnante.
D’une part, le héros est exalté puisque le sens connoté «vents » (l.4), « tempêtes» (l.6), «orages » (l.20), nous démontre que les mots s’harmonisent à l’enthousiasme de René. D’autre part, la présence d’accumulations comme «au milieu » (l.7), « une feuille séchée» (l.13-14), «cime dépouillée » (l.13) signifie que le héros de sens délaissé par la nature tourmentée. Nous pouvons en déduire que René se trouve dans un état de frénésie obsessive. Bref, l’âme troublée de notre héros correspond à son envie de mourir.
Aussi, il est clair que le héros désir s’exiler. L’évidence de sa soif de l’aventure s’aperçoit grâce au champ lexical du mouvement «promenades » (l.3), «entrai» (l.6). Avec la précision du sens figuré tel que
«sensations fugitives » (l.3), «démon » (l.22), le héros nous permet de déceler l’instabilité démoniaque de ses actions.
C’est pourquoi René propage son désir de voyager par le