La Liberté d’expression des salariés sur les réseaux sociaux

Introduction: Le sujet choisi est la liberté d’expression des salariés dans les entreprises et l’utilisation des réseaux sociaux. Ces derniers temps, j’ai beaucoup entendu parler de licenciements liés à « Facebook ». Je me suis posé beaucoup de question, comme : * Est-ce que ce réseau social est aussi privé qu’on le prétend ? * La liberté d’expression sur ce réseau est-elle sans limite ? * Le salarié peut-il vraiment tout dire sur les réseaux sociaux ?
Ce thème se situe dans mon programme, dans la Partie 2 : le cadre juridique de l’organisation sociale, Thème : La place du droit dans l’organisation de la vie publique et des relations sociales,
Axe : Les droits fondamentaux.
Mon plan s’articule en 2 parties, en première partie : L’aspect légal de la liberté d’expression, Deuxième partie : Un exemple de conflit. I) La liberté d’expression

1) Ce que dit la loi
La liberté d’expression est un droit constitutionnellement reconnu.
En effet, selon l’article 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du Citoyen du 26 août 1789, « La libre communication des pensées et opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre à l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi ».
Au niveau de l’entreprise, cette liberté est définie par le Code du Travail et dit : « Les salariés bénéficient d’un droit à l’expression directe et collective sur le contenu, les conditions d’exercice et l’organisation de leur travail. Cette expression a pour objet de définir les actions à mettre en œuvre pour améliorer leurs conditions de travail, l’organisation de l’action et la qualité de la production dans l’unité de travail à laquelle ils appartiennent et dans l’entreprise. Les opinions que les salariés, quelle que soit leurs places dans la hiérarchie professionnelle, émettent dans l’exercice du droit d’expression