Liberté et loi
L'Homme se considère communément comme un être libre, capable de choisir sa vie et d'obéir à sa raison plutôt qu'à ses instincts, à la différence des animaux. Pourtant l'Homme est le seul à vivre à l'intérieur de sociétés régies par des lois qui le contraignent parfois à réprimer sa spontanéïté. Il apparaît alors ici un paradoxe de part la contradiction entre la possibilité de pouvoir se libérer de son animalité naturelle et par la mise en place autonomme de nouvelles règles écrites, qui renvoient aux lois positives, et non écrites, qui vont à nouveau restreindre le champs de liberté de l'Homme. De plus, la définition de lois peut renvoyer à différentes interprétations ; les lois peuvent d'abord être des lois naturelles ou des lois scientifiques qui renvoient à une nécessité objective : tout phénomène a une cause. Elle peuvent être des lois mathématiques qui permettent à l'Homme, à partir de données initiales, de calculer la valeur de certaines variables, et pouvant servir à la prévision. Elles peuvent se référer aux lois naturelles, c'est à dire en tant que prescription du droit naturel ou encore aux lois juridiques, aux lois morales, celles de l'honneur ou de la politique... En constatant la complexité et la diversité de ce que recouvre le mot "loi", il apparaît évident que les liens qui existent entre lois et liberté sont tout aussi complexes. En effet, la liberté repose à la fois sur le libre arbitre, c'est à dire sur le pouvoir de choisir entre telle ou telle chose sans être déterminé par quoi que ce soit d'extérieur, sur la liberté de spontanéïté qui renvoie à la possibilité d'agir sans être contraint par une force extérieure, et enfin à la liberté du sage, atteinte quand l'individu est libéré de toutes passions et agissant à la lumière de la raison.
Au vue de toutes ces différentes possibilités, il semble impossible de ranger au même plan les lois naturelles et les lois juridiques par exemple en tant qu'une apparaît plutôt contraire à